Langlethaire, ce pays magnifique...

Un pays de légende où, pendant des années, des chevaliers en armures ont parcouru les terres de cette grande île en quête de salut. Car Langlethaire, aussi appelé, le « pays où il pleut » est un haut lieu religieux du marinisme.


I. Pour créer une légende, il faut d'abord raconter une histoire.

Langlethaire est une des plus vieilles îles de Grand Line. Déjà à l'époque de Roger, on la disait millénaire. Certains racontent même qu'elle seraient un bout de Red Line ayant sombré et dérivé petit à petit sur la mer de tous les périls. Très tôt, cette île mystique où la pluie ne s’arrêtait jamais de tomber, dégagea une forme de magie, un mysticisme que même sur Grand Line peu de ses consœurs partageaient. Dès lors, la petite religion du Marinisme vit ce lieu comme le réceptacle parfait, la preuve que la croyance n'en était que plus vraie.

De nombreux temples fleurirent un peu partout sur cette longue île. Autant de temples comme autant d’érudits pour propager les incroyables contes des adeptes ; tel Robin Despluies, défenseur de la veuve et de l'orphelin, caché dans de larges forêts que pour mieux ressortir lorsque le brouillard était monstrueux, la pluie battant la terre plus que jamais. Tout ça pour mieux voler les riches et donner aux prêtres. Les pauvres quant à eux... et bien, soit il joignaient sa bande de voleurs, soit ils devenaient prêtres et donc riches. Après des années d'acclamations en tant que héros, ses ennemis mirent au jour, un système d'arnaque basé sur la renommée des temples et de fausses amulettes magiques. Non, le brigand n'était qu'un simple utilisateur d'un fruit du démon, ancien prêtre qui, maudit, se réfugia dans la forêt pour masquer son déshonneur et finit par donner le butin de ses vols pour tenter de se racheter...

Malgré cette vieille histoire, les prêtres du Marinisme continuèrent à avoir la main mise sur l'île. Un roi fantoche fut même mis en place, totalement dirigé par la communauté religieuse officieusement. Par ce dernier, ils déclenchèrent de nombreuses quêtes pour trouver la coupe qui détiendrait la larme originelle de Dzaloc. La course au Dzaal était né. Objet de toutes les convoitises, on lui donnait les pouvoirs de connaître toute l'histoire du monde observé depuis les cieux par le dieu secondaire. Des centaines et des centaines de cavaliers se jetèrent, tête baissée dans l’œuvre de leur vie. Des milliers d'hommes simples, croyants et naïfs firent de même dans l'espoir d'une vie meilleure et d'une bénédiction vers l'au delà.

Autant de personnes qui moururent dans d'affreuses souffrances. Pourtant même aujourd’hui, certains tentent la quête. Cette âge légendaire fut l'origine de grands changements sur le territoire. Les Temples de plus en plus riches se mirent à se faire la guerre entre eux, jaloux des possessions de leurs semblables. Les temples devenus palais devinrent des châteaux et bientôt les armées ne se lancèrent plus pour le Dzaal mais juste pour réduire en poussière de pluies leurs concurrents. La ruine ne manqua pas de suivre, obligeant les adeptes du marinisme à se faire plus rares, plus secrets. Il fallut du temps et de nombreuses années avant que la religion ne revienne au grand jour...


II. De nos jours.

Entre temps, le monde avait bien changé. S'il reste encore un temple de Dzaloc en Anglethaire, qui attire toujours énormément de monde en pèlerinage, il est loin de la ferveur qu'il possédait. Le dieu lui-même est devenu un dieu secondaire, voir mineure dans le panthéon mariniste. Dans ces conditions, un autre pouvoir s'est élevé. La royauté a arrêté d'être au service du spirituel et a renforcé ses positions, sécurisé son pays. Mais quand on est au pouvoir, la tentation de tout faire pour le garder est grande. Aussi les répressions contre les autochtones, pauvres hères perdus après avoir échoué sur les côtes du pays, ne tardèrent pas à être mis en esclavage, persécutés et finalement, exterminés.

De tels sévices créèrent logiquement de nombreux mécontentements. À l'aide des prêtres, avides de retrouver leurs force d'antan et d'un jeune scientifique venu étudier les religions du monde, une caste secrète vit le jour. Une caste au nom de code simple mais efficace. Tout leurs noms commenceraient par Mc. Infiltré parmi la populace, ces rebelles créèrent un conseil secret, conseil composé que de cyborgs. Là était tout le génie de l’opération, le jeune Vegapunk, transformant les leaders de la rébellion en homme-machine. Ici, pas de canon ou de laser. À peine si leurs corps étaient renforcé. Non, toute la recherche du futur plus grand inventeur du monde fut de créer des têtes cybernétiques capable de prendre l'apparence de n'importe qui. Les espions parfait en somme.

Le temps passant et au début surtout, quelques échecs intervinrent tout de même. Il fallut un temps d'adaptation, temps qui déclencha quelques rumeurs parmi les habitants. Aussi, on chargea le chef des armées Langlaises d'enquêter sur tout ceci. James Bombe, 0007ème du nom. Son ancêtre fut l'investigateur du fameux titaïme, une offrande à Dzaloc qui oblige tout le monde à boire le thé sur l'île à cinq heures. Peu importe ce que vous faites, un non respect de la loi vaut l’emprisonnement à vie, tout simplement.

Une culture des plus particulières, surtout à l'oreille de l'étranger. En effet, la langue langlaise, langue de culte du marinisme a permis de transmettre ces étranges sonorités. Des mots comme yaisse, çanqueuhyou ou encore ouaire ize piteur ? Piteur ize hine ze quitcheune se mirent à déferler sur le monde...